FESTIVAL DU FILM SUR LA RESISTANCE

Créé en octobre 1998, ce Festival, devenu au fil des ans un événement culturel et civique incontournable, poursuit plusieurs objectifs : toucher un large public, adulte ou juvénile, favoriser la rencontre des résistants, d’historiens, d’écrivains, de cinéastes…, œuvrer pour la défense des valeurs de la Résistance et contribuer au devoir de mémoire tout en répondant aux besoins de l’Education nationale en fournissant des repères solides et en développant l’esprit critique à travers des débats contradictoires.

Le Festival du Film sur la Résistance donne chaque année la possibilité de voir, de revoir et de découvrir des films français et étrangers qui traitent des « années noires » de notre Histoire. Les nombreuses personnalités présentes au Festival nous permettent d’enrichir notre connaissance et contribuer ainsi au devoir de mémoire. Pour développer cette richesse, nos efforts doivent se porter sur l’élargissement de l’audience auprès des jeunes, faire en sorte que le Festival devienne pour eux, un espace de réflexions sur le passé pour mieux répondre aux questions qu’ils se posent aujourd’hui.

La genèse du F.I.F.R.

Sur une idée de l’avocat William CARUCHET, le Secrétaire général René GILLI prépara la première édition au début de 1998, relayé par son fils Jean-Robert (animateur de Cannes-Cinéma) avec le concours du critique de cinéma parisien Yves ALION, de la Ville de Nice (qui fournit l’auditorium du MAMAC) et le seul partenariat financier de la Région PACA. La manifestation se déroula sur quatre jours, du 28 au 31 octobre avec une programmation centrée sur trois pays (France, Italie, Yougoslavie). Cette édition, bien médiatisée par Nice-Matin, attira 1890 spectateurs, essentiellement adultes puisque les projections intervinrent durant les vacances de la Toussait. L’année suivante, le FIFR put recevoir ses premiers spectateurs scolaires, au nombre de 651, l’affluence globale progressant légèrement à 1980 spectateurs. La sixième édition en novembre 2003 (la dernière organisée par René GILLI et son fils, édition mettant l’accent sur le 60e anniversaire de la libération de la Corse) connut un franc succès avec 3630 spectateurs dont 1985 scolaires dont les déplacements en bus étaient pris en charge par la Ville de Nice. Un jury formé de jeunes lauréats du Concours de la Résistance fut mis en place afin de décerner le prix du meilleur film et du meilleur documentaire ; il perdurera une demi-douzaine d’années, intégrant parfois des enfants (Alexandra BAILET) ou petits-enfants (ELSA RUBINSTEIN) d’anciens résistants membres du MRA, voire de futurs élus de la Ville de Nice (Gaël NOFRI).

Son évolution

A partir de 2004,l’organisationfut assurée par le président Jean-Louis PANICACCI, assisté par l’animateur de Ciné-Café Daniel FIMBEL puis par le journaliste Alex PUVEREL, enfin par l’enseignant Bernard BORRELY. La commission de Sécurité de la Ville de Nice ayant interdit les projections de films dans l’auditorium du MAMAC, il fallut se rabattre sur la salle du CEDAC de Cimiez, plus vétuste et éloignée du centre-ville et mal desservie par les transports en commun. Aussi l’affluence fut-elle en recul avec 2370 spectateur dont 1740 scolaire. Par la suite, l’affluence progressa régulièrement de 3210 en 2005 à 4694 spectateurs en 2017, avec un pic à 5367 en 2013 dont 4406 scolaires. Cette progression fut rendue possible par des séances décentralisées dans une dizaine de communes maralpines puis par des séances in situ dans les lycées et collèges équipés d’une salle de projection, ainsi que le recours à des salles de spectacle modernes dans le chef-lieu comme à l’extérieur. La qualité des projections fut améliorée par le passage de bobines 35 mm aux supports DVD et Blu-ray.

Progressivement, le succès du FIFR s’accompagna d’une diversification des partenaires financiers, le budget de la manifestation passant de 10.000 € au début à 50.000 € en 2015 (20.000 € aujourd’hui compte tenu de la diminution des partenaires et, surtout, de la division par deux du nombre de séances, à partir de 2018, en raison de la réduction des bénévoles aptes à encadrer les projections).

L’affiche du Festival, dessinée en 1998 par l’artiste niçois Edmond BAUDOIN, a été maintenue jusqu’à aujourd’hui avec des modification mineures et la réduction des vignettes des partenaires de la manifestation cinématographique et civique.

Le Festival est rendu possible grâce aux partenaires suivants :

  • Le Conseil régional PACA et le Conseil départemental des Alpes-Maritimes,
  • Les Villes de Nice, Carros, Contes, Menton, Roquefort-les-Pins,
  • Le ministère de la Défense (Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives ; ONAC des Alpes-Maritimes),
  • Le Crédit Agricole (Caisse locale de Nice), la MAIF (section des Alpes-Maritimes), Solimut Mutuelle de France,
  • L’ANACR (Comités départemental et de Nice),
  • Le cinéma “La Strada” (Mouans-Sartoux),
  • La collaboration du CIV Sophia-Antipolis, des lycées Simone Veil (Valbonne), Goscinny (Drap), Guillaume Apollinaire, Calmette, Honoré d’Estienne d’Orves, Masséna, Parc Impérial, Thierry Maulnier et Sasserno (Nice),  des collèges Jean Cocteau (Beaulieu), César (Roquefort-les-Pins), La Chênaie (Mouans-Sartoux), Langevin (Carros), Carlès (Contes) et Rusca (Saint-Dalmas de Tende) et de la salle Laure Ecard (Nice),
  • Les associations Ciné-Café (Nice), Ciné-Action (Carros) et Des clics et des claps (Roquefort-les-Pins).